La création et le traumatisme
Comment découvrir dans votre traumatisme, votre plus grande qualité et ainsi accéder à votre créativité. Vous pourrez alors installer, grâce au concept « Dialogue d’Art Vivant Intégral Évolutif », la traduction, processus essentiel pour matérialiser votre création.
LE TRAUMATISME
Je vais commencer mon propos par le traumatisme. Il s’agit d’appréhender l’incarnation de l’histoire de tout individu. Ce qui l’habite, ce qui l’a construit intérieurement, tous les chocs plus ou moins graves, plus ou moins conscients, qui demeurent en nous et qui nous ont formatés. Soyons clairs, Je ne fais pas ici un article sur le traumatisme, mais bien sur la création.
CRÉATION
– Peut-on alors appeler création, si la finalité ne représente que la mise en forme de l’expérience traumatique ?
– Peut-on appeler création, si l’expérience créative est en lien direct avec le traumatisme ?
Il y a plusieurs critères à mettre en œuvre pour être dans la création. En voici une première partie[1] : pour l’avoir expérimenté personnellement, rentrer en lutte contre son traumatisme, est stérile et ne mène à rien. Il convient par conséquent :
Tout d’abord, de Le regarder, l’examiner, le reconnaître,
Et ensuite, de le transcender, car une sublimation devient à présent possible.
Simple me direz-vous.
Développons un peu. Nous avons tous nos petits ou gros travers, qui nous polluent et qui polluent aussi notre entourage et font partie intégrante de notre personnalité. Pas si simple de changer.
– Et si on n’avait pas besoin de changer ?
S’il suffisait après l’avoir vu, après l’avoir nommé, d’avoir la possibilité de l’emmener vers une autre destination. Cela ne nous parasiterait plus, ferait toujours partie intégrante de nous, mais nous ferait cheminer vers la qualité de ce qui était avant notre « imperfection » et deviendrait par là, notre plus grande qualité. Pour arriver à cet objectif, encore faut-il le voir. C’est un long cheminement qui ne peut se faire d’un claquement de doigts.
Le but premier de tout ceci, est de ne pas contaminer ce que l’on va matérialiser, ce que l’on va faire apparaître de l’invisible. Et notre qualité unique, ainsi dévoilée, révélée, viendra au service de ce qui nait de la lumière.